Alors que l’Association canadienne des éditeurs de musique (CMPA) entame sa 68e année d’existence en 2017, en faisant ainsi la plus vieille association de l’industrie de la musique au Canada, elle peut non seulement s’enorgueillir de sa riche histoire en tant qu’agente du changement et opposante acharnée à la stagnation législative, mais elle est également tournée vers l’avenir avec un agenda bien rempli pour l’année à venir à travers la création d’opportunités d’affaires pour ses membres et la promotion de leurs intérêts tout autant que ceux de ses partenaires créateurs grâce à des efforts de sensibilisation, de communication et d’éducation.

Dans un rapport publié récemment par Circum Network Inc. sur l’état de l’industrie canadienne de l’édition musicale commandée par la CMPA et l’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM), on apprenait qu’au cours de la dernière année, les entreprises membres de ces deux associations avaient généré des revenus de 199 millions $ dont 73 % provenaient de sources étrangères.

Margaret McGuffin

Margaret McGuffin

L’association entend s’appuyer sur ces solides fondations pour aller de l’avant sous la direction de la directrice exécutive Margaret McGuffin et de son président nouvellement élu, Vincent Degiorgio. Jodie Ferneyhough, fort de ses 13 années d’expérience nationale et internationale en tant que président de la CMPA et membre du conseil d’administration de l’International Confederation of Music Publishers (ICMP), demeure en poste à titre de vice-président du conseil de la CMPA.

Mme McGuffin supervisera les nombreuses initiatives stratégiques de la CMPA au cours de la prochaine année, et celles-ci porteront sur la sensibilisation, le leadership, l’éducation, le développement de marchés, la promotion et les relations avec les membres. Tous s’entendent pour dire qu’elle est la bonne personne au bon moment pour relever les défis actuels grâce à son expérience impressionnante, notamment comme chef de la direction de Musicians’ Rights Organization Canada (MROC), membre de l’exécutif d’Access Copyright, et consultante auprès des plus importants collectifs de droits d’auteur au Canada, incluant la Canadian Musical Reproduction Rights Agency (CMRRA). Elle a entrepris sa carrière chez Connect Music Licensing (auparavant AVLA) et Music Canada (la CRIA, à l’époque).

« Au cours de la prochaine année, la CMPA collaborera avec d’autres organisations de l’industrie, incluant celles membres d’ACCORD et de la Music Policy Coalition, afin de poursuivre notre objectif global de renforcer l’industrie canadienne de l’édition musicale », a déclaré le président de la CMPA, Vincent Degiorgio. « Nous continuerons d’être le porte-étendard du rôle que jouent les éditeurs, les auteurs-compositeurs et les créateurs de musique dans des domaines comme le droit d’auteur, les contenus canadiens à l’ère numérique et l’agenda d’innovation du Canada. »

Créer des opportunités d’affaires mondiales pour ses membres est un rôle intégral de la stratégie de développement des marchés de l’association, et celle-ci inclut des missions commerciales pour les éditeurs et créateurs, ainsi que la continuation de la très populaire initiative Canadian Music Café qui a lieu dans le cadre du Festival international du film de Toronto (TIFF). C’est l’occasion, pour un groupe de créateurs canadiens triés sur le volet, de se mettre en valeur auprès de certains des plus importants directeurs musicaux des domaines et cinéma, de la télé, de la publicité et des jeux vidéo.

La CMPA offre également des opportunités d’entreprise à entreprise grâce à des programmes tels que CMPA Create Germany et CMPA Create L.A. qui permettent à ses membres éditeurs de rencontrer leurs pairs, des maisons de disque, et des directeurs musicaux du domaine du cinéma et de la télé sur ces territoires en plus d’offrir une chance aux auteurs-compositeurs de collaborer avec des créateurs locaux dans le cadre de camps de création.

Mais au-delà de ses relations avec les membres, dans le cadre desquelles l’association mettre sur pied des communications améliorées avec ses membres et parties prenantes, la CMPA s’est donné la mission de définir et mettre en valeur le profil de l’édition musicale en éduquant ses partenaires et autres parties prenantes — sans oublier le grand public — sur le rôle des éditeurs de musique et de leurs partenaires créateurs.

Quel éditeur n’a pas une histoire à raconter sur le regard vide des gens, lors d’un événement social, lorsqu’ils commencent à répondre à la question “que faites-vous ?” La CMPA et l’APEM, en collaboration avec la Fondation SOCAN, ont récemment défini, avec une clarté hors du commun, le rôle des éditeurs de musique grâce à une vidéo d’animation mettant en vedette Sophie, une auteure-compositrice, et Patrick, son éditeur. Désormais, grâce à cette production courte, mais des plus instructives, la réponse à la question “Que faites-vous ?” est désormais “Voyez plutôt !”



ole Digital est un service qui peut être d’un grand secours pour les auteurs et les compositeurs lorsque vient le temps de monétiser leurs contenus numériques sur YouTube, Google Play, Apple Music, Pandora, Amazon Prime et Spotify, pour ne nommer que ces services.

« ole Digital a été créé afin d’assurer que tous nos clients et parties prenantes parvenaient a monétiser leurs contenus distribués numériquement », explique Chris Giansante, le vice-président principal des finances et de l’administration d’ole. « YouTube était la plus importante plateforme sur laquelle les choses étaient exploitées, mais ce n’est qu’une des raisons qui ont motivé la mise sur pied de cette division. »

Bien que Giansante ait toujours été passionné de musique, c’est son talent avec les chiffres qui l’a poussé vers des études en affaires, en finance et en comptabilité, ce qui lui permet aujourd’hui de contribuer à une industrie qu’il aime par le biais d’ole et pour les clients d’ole Digital.

Il dirige actuellement les équipes des finances et de l’administration d’ole, ce qui implique la supervision de la stratégie de Conductor, l’outil propriétaire d’analyse de données et de veille stratégique de l’entreprise. Giansante est ainsi responsable de toutes les activités numériques de l’entreprise, incluant la négociation d’ententes directes avec YouTube et les autres plateformes numériques. De plus d’une manière, ce poste est l’aboutissement de son travail chez ole au cours des sept dernières années passées dans l’entreprise où il avait débuté dans l’équipe des acquisitions.

« Avec l’explosion de la quantité de données non conformes, Conductor rétablit un peu d’ordre dans le chaos. »

Après avoir participé à de nombreuses transactions majeures pour ole — la mise sous contrat de Timbaland et l’acquisition des catalogues de Rush et de Sony Pictures —, Giansante a sauté sur l’opportunité, mais avoue que ce fût une épiphanie. « Avant de sauter à pieds joints au cœur des choses, on se fait une idée du fonctionnement de tout ça, mais les détails sont incroyablement nuancés et en constante évolution. »

Si la croissance de YouTube a en partie expliqué la motivation derrière la création d’ole Digital, c’est l’exploitation grandissante des contenus sur une myriade de plateformes numériques qui a poussé ole à offrir ses services et son monitorage de ce marché en pleine expansion afin de s’assurer que ses clients étaient rémunérés adéquatement pour l’utilisation des propriétés intellectuelles contrôlées par ole.

Le développement de Conductor, le système propriétaire d’ole, a été amélioré afin de devenir une plateforme complète de gestion des droits, et ce système est la pierre angulaire de cet objectif.

« Conductor est la pierre de Rosette des données », explique-t-il. « C’est un outil qui nous permet d’assurer la conformité des données à un standard prédéfini et, à partir de ça, il nous permet d’obtenir des analyses de données et des aperçus très utiles. Nous sommes malheureusement dans une industrie qui n’a aucun standard universel de données. Même les soi-disant “standards” ne le sont pas vraiment. Conductor permet de standardiser ces “faux standards” afin que nos clients et parties prenantes puissent profiter de nos analyses de données et de nos aperçus afin de maximiser leurs redevances et la valeur de leur propriété intellectuelle. »

« Avec l’évolution du marché numérique et l’explosion de la quantité de données non conformes qui en résulte, Conductor rétablit un peu d’ordre dans le chaos. C’est le système qui est au cœur de notre plateforme de gestion des droits. »

En tant que réseau multicanal à grande échelle qui offre du soutien aux opérateurs de ces différents canaux dans plusieurs secteurs, ole Digital permet un degré de prévision qui plus important que ce que pourrait faire une entreprise qui ne voit qu’une partie de ces données, explique Giansante. De plus, le fait d’être un administrateur d’édition à grande échelle leur a permis de « jumeler » les perceptions numériques sur YouTube et d’autres services.

« Contrairement à une organisation que perçoit les revenus d’un seul type de droit – mécanique pour le “streaming”, ou doit de reproduction mécanique —, Conductor permet a ole Digital d’analyser ces données en profondeur afin d’identifier les zones où il y a des lacunes ou des défis afin de mieux payer les gens, et plus rapidement », explique Giansante.

La plateforme sert autant les artistes en émergence que les vedettes établies, les auteurs et les compositeurs, et d’une manière bien plus exhaustive qu’ailleurs, poursuit Giansante, ajoutant que ses clients sont aussi variés que d’autres entités de publication, des maisons de production télé et cinéma, et des auteurs et compositeurs individuels.

« Nous sommes les partenaires de nos clients, pas simplement un fournisseur de service. »

Les auteurs et compositeurs qui souhaitent bénéficier de ce service peuvent communiquer avec l’entreprise par le biais du site Web www.oledigital.com. Les clients qui souhaitent des services d’administration déboursent une commission de 20 pour cent, mais les ayants droit demeurent propriétaires à 100 pour cent de leurs de droits d’auteur et continueront d’être payés par leur organisation de droits d’exécution pour l’exécution publique de leurs compositions.

L’un des facteurs qui distinguent ole Digital de ses concurrents et sa capacité à percevoir les revenus de tous les types de contenus, explique encore Giansante. Bien que les contrats avec les services numériques soient relativement standards, lorsqu’il est question de YouTube spécifiquement, « nous faisons tout, en notre capacité de réseaux multicanaux à grande échelle – compositions, enregistrements sonores et tous les contenus audiovisuels. Peu de partenaires ont un tel statut. »

« Ce qui nous distingue le plus, c’est notre robuste plateforme technologique : Conductor. Nous sommes parvenus à rendre conformes toutes les données que nous recevons de tous les secteurs où nous œuvrons en tant qu’entreprise de gestion des droits, et ce, en un seul écosystème. Cette capacité, doublée de la capacité analytique supérieure de notre système, nous permet une meilleure vision d’ensemble, assurant du coup une monétisation pleine et entière à nos clients. »

Tout le monde devrait pouvoir compter sur une équipe qui leur permet de créer leurs propres canaux et d’établir leur propre stratégie pour augmenter leurs visionnements », croit Giansante. « Nous sommes les partenaires de nos clients, pas simplement un fournisseur de service, et nous voulons leur offrir notre aide dans chaque avenue de la chaîne de valeur afin d’aider nos clients à faire avancer leurs carrières et leur assurer la plus grande monétisation possible. »

 



Lorsque Words & Music m’a demandé d’offrir quelques conseils sur la meilleure façon, pour un compositeur à l’écran, de profiter au maximum du Festival international du film de Toronto, je crois qu’ils ne réalisaient pas à quel point j’aurai des choses à dire sur le sujet. Les festivités de l’année 2016 marquaient mon 10e festival en tant qu’agent de compositeurs et ancien compositeur, j’ai donc beaucoup de choses à dire. Et j’adore m’écouter parler.

Bien se préparer pour le TIFF est crucial. Dès que le mois d’août se pointe le bout du nez, c’est le temps de commencer à redoubler d’efforts pour vous faire inscrire sur les listes d’invités de différentes soirées. Focalisez d’abord vos efforts sur les gens que vous souhaitez rencontrer en effectuant quelques recherches sur les films et les réalisateurs qui seront au festival. C’est de ça que vous discuterez lors de tous les événements auxquels vous participerez, alors autant tout savoir sur les réalisateurs et ce qu’ils ont fait. Malgré ma décennie d’expérience, je n’ai commencé à planifier mes rencontres, soirées et visionnements qu’il n’y a quelques années. C’est comme si votre dentiste vous avouait qu’elle n’a commencé à utiliser la soie dentaire que la semaine dernière. Mais mieux vaut tard que jamais.

Naturellement, il est impossible de tout voir et de rencontrer tout le monde, alors trouvez vos cibles et visez-les. Pour ma part, je me concentre sur la scène des longs-métrages canadiens indépendants. Je commence par réserver des billets (que ce soient des gracieusetés ou des billets payants) pour les films dont la musique a été composée par un compositeur de l’écurie Core Music Agency. Je me penche ensuite sur les films sur lesquels nous avons soumissionné, mais n’avons pas obtenu le mandat – je veux savoir qui ils ont retenu et pourquoi. Finalement, je vais aussi voir les films canadiens dont nous n’avions même pas entendu parler. Ça arrive… rarement, mais ça arrive. Savoir qui est qui et quoi voir vous permettra non seulement d’avoir des sujets de conversation déjà prêts, mais ça vous donnera également une bonne idée des gens avec qui vous avez de bonnes chances de discuter lors de ces événements. Vous ne pouvez pas vouloir faire partie de l’industrie canadienne du film si vous ne connaissez pas les films canadiens.

Planifier votre horaire de soirées de toutes sortes demande un peu de stratégie. Il y en a en début de soirée et en fin de soirée?; si vous vous y prenez bien, vous pouvez être présent à deux partys par soir et peut-être même un dîner BBQ lors des deux week-ends du festival. Mais pour cela, il faut que vous soyez sur les bonnes listes. Et ça n’est pas facile si vous ne savez pas à qui vous adresser.

Si vous êtes au générique d’un des films à l’affiche du festival ou que vous détenez un laissez-passer de l’industrie, ça simplifie les choses. Vous pouvez alors vous présenter aux coordonnateurs des listes d’invités du festival, tout simplement : « Bonjour, je suis Untel et mon film (insérez le titre du film ici) est programmé au festival. » Bien entendu, vous n’avez que créé la musique de ce film, mais c’est leur problème s’ils ont compris que vous êtes le créateur dudit film. Évidemment, ne mentez pas si on vous questionne un peu. Composer la musique d’un film à l’affiche au TIFF, ce n’est quand même pas rien.

Ne vous vantez pas, n’encensez pas le film sur lequel vous avez travaillé. N’en parlez même pas à moins qu’on vous pose la question. C’est de la simple politesse, et ça fonctionne.

Commencez par la soirée pour le film sur lequel vous avez travaillé. Ne tenez pas pour acquis que vous serez automatiquement inscrit sur la liste d’invités. Personne ne pense à inscrire le compositeur. Téléphonez à la compagnie de production et demandez à parler au coordonnateur de la liste d’invités pour cette soirée. Lorsque vous aurez expliqué qui vous êtes, vous ne devriez avoir aucune difficulté à faire inscrire votre nom sur la liste. N’oubliez surtout pas d’aller voir le film avant la soirée. Même si vous connaissez le film par cœur, vous devez y être. Si la musique s’est fait remarquer, il se pourrait que le réalisateur mentionne votre nom. De quoi auriez-vous l’air si vous n’étiez pas là pour envoyer la main et un bec soufflé?? Encore pire : imaginez que la production ait remplacé tout votre travail sans vous prévenir. Si vous n’avez pas travaillé sur un film à l’affiche, contactez vos amis qui en ont un afin de savoir s’ils voudraient bien vous ajouter comme invité. Payez-leur quelques consommations et ne soyez pas amer s’ils ne peuvent pas vous inviter.

Certaines soirées ont des listes très restreintes, d’autre pas. Quand vous l’avez fait aussi souvent que je l’ai fait, vous savez à qui, quand et comment le demander. Plus on vous verra dans ces soirées, plus on vous y invitera. L’autre solution?? Engagez un relationniste pour inscrire votre nom sur toutes les listes.  Mais si vous n’en avez pas les moyens et que vous voulez tenter votre chance, faites la file le plus tôt possible et lorsqu’on vous dira « Votre nom?? », répondez « J’ai complètement oublié de répondre à l’invitation?! » Ce qui, techniquement, n’est pas un mensonge. La personne à la table pourrait vous répondre « D’accord, inscrivez votre nom et votre courriel au bas de la liste », et vous voilà entré. Ou on vous répondra : « Désolé. Suivant?! » La bonne fortune sourit aux gens audacieux.

Vous voilà entré. C’est à ce moment que vous vous demandez : « Qu’est-ce que je fais, maintenant?? » Commencez par le commencement : amusez-vous?! Parlez aux gens dans la file pour le bar, posez-leur des questions à leur sujet, ce qui les amène ici et à quelle soirée ils vont ensuite. Démontrez un réel intérêt pour ce qu’ils font. Ne vous vantez pas, n’encensez pas le film sur lequel vous avez travaillé. N’en parlez même pas à moins qu’on vous pose la question. C’est de la simple politesse, et ça fonctionne. « Savoir se comporter dans n’importe quel environnement est un art », explique mon amie Hilary Robinson de Polished Professionals. Que ce soit la manière de recevoir une carte d’affaires ou se débarrasser d’une vedette hollywoodienne qui a trop bu et vous cherche noise, il y a une façon gracieuse de le faire. Tout se résume à vos relations. Faire la fête avec l’équipe de votre film resserrera vos liens (surtout si c’est vous qui payez la caution). Rencontrer de nouvelles personnes élargit votre cercle de connaissances.

Assurez-vous que le message soit le plus simple possible : votre nom + compositeur + titre de film qu’ils reconnaîtront = vous êtes quelqu’un de bien. Et, de grâce, n’allez pas distribuer votre CD de démo. Personne n’a envie de traîner ça dans ses poches toute la soirée. Et même s’ils le font, les probabilités sont très élevées qu’il se retrouvera sur une tablette pour ne jamais être écouté (cue images de boîtes pleines de CD jetés au dépotoir). Par contre, une clé USB avec votre logo imprimé dessus, quelques exemples de votre musique et un bio au format PDF?; ça, c’est une bonne idée. Les gens aiment les choses utiles : porte-clés USB, ouvre-bouteille USB, nunchuks USB. Perso, je trouve ça encore un peu trop moi-moi-moi. Je préfère les inviter subtilement à visiter mon site Web pour y écouter ma « playlist ». Ils doivent avoir l’impression que c’était leur idée de vous écouter, pas la vôtre. Contactez-les par Facebook le lendemain et invitez-les à s’abonner à votre page professionnelle. S’ils sont plus jeunes, Instagrammez-les ou Snapchattez-les, peu importe où sont les jeunots ces jours-ci.

Danser, boire du whisky de première et recevoir des « goodies », tout ça c’est amusant, mais ce que je préfère demeure les films et les événements de l’industrie. Vous ne savez jamais qui sera assis à vos côtés quand les lumières de la salle se rallumeront. Soyez toujours prêt à donner une de vos cartes d’affaires. Soignez votre apparence, portez des souliers classe, et n’oubliez pas de vous raser les poils de nez.

Mais malgré votre degré de préparation et de présentation, vous devez également être ouvert à la possibilité de vous laisser porter par le merveilleux hasard de l’univers. Les meilleurs moments que j’ai passés étaient avec de parfaits inconnus que j’ai rencontrés par le biais d’un autre groupe d’inconnus. Vous êtes sur le point de rentrer chez vous en taxi, et sans que vous sachiez trop comment, vous vous retrouvez en train de prendre des « shooters » de téquila en regardant Wim Wenders jouer au ping-pong jusqu’au petit matin…