Le 19 février 2021, l’auteur-compositeur-interprète country Tim Hicks, gagnant de nombreux prix, a lancé son simple « The Good, The Bad and The Pretty » coécrit avec Deric Ruttan et Derek Hoffman lors d’un camp d’écriture coprésenté par l’Association canadienne de musique country et la SOCAN SOCAN qui s’est tenu en janvier 2020.

Le premier n° 1 de Hicks, « What a Song Should Do », a été licencié à la LNH pour les éliminatoires de la Coupe Stanley 2020 en plus d’être choisi comme chanson de but pour l’équipe canadienne lors des championnats du monde de hockey junior de l’IIHF en 2020. Hicks a été finaliste aux JUNOs à quatre reprises, il a remporté trois prix CCMA, trois de ses simples ont été certifiés Platine, neuf Or, et un de ses albums a été certifié Or Il compte au total 18 succès radio dans le Top 10 et plus de 87 millions d’écoutes au total sur les diverses plateformes, sans parler de ses tournées qui sont généralement à guichets fermés.

« The Good, The Bad and The Pretty » est la première nouvelle chanson qu’il lance en huit mois et nous avons profité de sa parution pour nous entretenir avec Tim.



Les leaders chevronnés de l’industrie musicale canadienne Michael McCarty, Gavin Brown et Rodney Murphy ont annoncé la formation du Kilometre Music Group, une entreprise de gestion des droits musicaux qui a pour mission de rapatrier les retombées financières d’une « invasion du monde par la musique canadienne » afin d’en faire bénéficier les artistes, les investisseurs et la culture du Canada.

« Les Canadiens dominent les palmarès musicaux mondiaux à l’heure actuelle, mais c’est une chose qui s’est préparée au cours des cinq dernières décennies », estime le chef de la direction de Kilometre Michael McCarty. « Cette invasion canadienne a stimulé la création de certaines des plus grandes chansons de tous les temps, et l’investissement dans ces chansons est promis à un brillant avenir. Puisque les droits inhérents à la plupart de ces chansons appartiennent à des sociétés étrangères, l’économie canadienne a été privée de milliards de dollars de redevances mondiales de droit d’auteur. Nous tenons à inverser ce mouvement en rapatriant les droits d’auteurs inhérents à notre musique la plus importante. »

Kilometre s’est associé avec Barometer Capital Management Inc., une société d’investissement torontoise indépendante qui gère des actifs d’une valeur globale de plus de 1 milliard $. Ensemble, les deux entreprises ont créé le Barometer Global Music Royalty Fund, une société en commandite visant à recueillir 200 millions USD à investir principalement dans des catalogues iconiques et des droits musicaux de création canadienne.

L’équipe de Kilometre s’est intimement impliquée dans la découverte d’artistes canadiens en vue de les aider à faire avancer leur carrière et à multiplier leurs redevances sur plusieurs décennies dans les domaines rock, du rap, de la pop et de la musique country. Michael McCarty est un éditeur de musique qui a été intronisé au Panthéon de la musique canadienne en 2019. Il a assuré la présidence d’EMI Music Publishing Canada pendant 17 ans, il a servi de président à Anthem (société précédemment appelée ole) et il a vécu les sept dernières années comme chef des Affaires des membres à la SOCAN. Il a travaillé au fil du temps à un titre ou à un autre avec des artistes comme Neil Young, Michael Jackson, Glass Tiger, Loverboy, Jim Vallance, Bryan Adams, Drake et Alessia Cara.

Auteur-compositeur accompli, Gavin Brown est titulaire du JUNO du Producteur de l’année. Ses collaborations aux projets de nombreux artistes au cours de sa carrière lui ont valu 37 nominations aux JUNOs. Il a servi de producteur à The Tragically Hip, Barenaked Ladies, Billy Talent, Three Days Grace, Sarah Harmer et Metric.

Rodney Murph a travaillé pendant 17 ans à la SOCAN, où il a collaboré avec les plus grands créateurs canadiens de succès planétaires, notamment Boi-1Da, Belly, Murda Beatz (Migos, Drake), Frank Dukes (Camilla Cabello, Post Malone), OZ (Future, Travi$ Scott) et des artistes comme Jessie Reyez, Shawn Mendes et The Weeknd.

Fait également partie de l’équipe l’analyste de redevances bien connu Kyle Mullen, qui a joué un rôle clé dans le succès du Barometer Music Royalty Fund I, qui a été lancé en 2018.



La campagne de sensibilisation lancée aux États-Unis pour informer les créateurs sur la pratique de plus en plus répandue du « buyout » (acquisition forfaitaire) des droits prend désormais une dimension internationale grâce à une nouvelle plateforme en ligne (en anglais seulement) : Your Music Your Future International.

Depuis plus d’un siècle, les compositeurs et auteurs de musique qui travaillent pour le cinéma, la télévision et d’autres médias audiovisuels dépendent d’un « accord type » qui leur permet de toucher des revenus contre la cession de leurs droits d’auteur aux radiodiffuseurs, services de streaming et autres utilisateurs de leurs œuvres.

Aujourd’hui, partout dans le monde, ce principe centenaire est de plus en plus remis en question par des entreprises qui veulent imposer aux créateurs le buyout de leurs droits (y compris les droits d’exécution) comme condition d’embauche ou de participation à un projet. Dans ce cas de figure, les auteurs sont censés créer de la musique en échange d’une rémunération unique au lieu de recevoir des revenus réguliers pour l’utilisation de leurs œuvres.

Le nouveau site web aborde des sujets comme la possibilité de toucher des revenus réguliers plutôt qu’un paiement unique, les clauses de « buyout » typiquement intégrées dans les contrats, et les différentes lois qui régissent ces pratiques à l’échelle internationale. L’initiative a également reçu le soutien du CIAM, le Conseil International des Créateurs de Musique.

Björn Ulvaeus, Président de la CISAC, et co-fondateur d’ABBA, a affirmé : « Dans le monde post-COVID, le “buyout” des droits est un enjeu plus important que jamais pour les créateurs. Les artistes, compositeurs et auteurs doivent être conscients de leurs droits, comprendre les options qui s’offrent à eux et faire un choix éclairé sur la façon dont ils sont rémunérés. Leur existence future en dépend ».