RIDEAU, 2020, panel, ecology, SOCAN

Du 16 au 21 février 2020 se tenait la 33e édition de l’événement RIDEAU, dans la ville de Québec.  Le 17 février, la SOCAN présentait un panel sur l’écoresponsabilité en tournée et dans les salles de spectacle. Avec une salle comble de plus de 100 personnes présentes à la rencontre, il est facile d’affirmer le succès de l’événement.

Le panel était animé par Geneviève Côté, chef des affaires du Québec et des arts visuels de la SOCAN, en compagnie de Laurence Lafond-Beaulne, cofondatrice de ACT (Artistes Citoyens en Tournée, qui a pour mission de promouvoir les pratiques écoresponsables dans le milieu des spectacles) et moitié de Milk & Bone et David Jolin, coordonnateur des opérations du Théâtre Petit Champlain.

La SOCAN trouvait important d’aborder le sujet des politiques écoresponsables dans le domaine de la musique, avec pour objectif d’ouvrir la discussion afin de trouver des pistes de solutions viables. À plusieurs reprises, les panélistes ont rappelé aux personnes présentes qu’un virage vert est quelque chose qui prend du temps, un projet sur le long terme.

Dans cette entrevue accordée à la SOCAN, ils répondent, entre autres, aux questionnements suivants : En quoi est-ce important pour la SOCAN de s’impliquer dans ce dossier de sensibilisation ? Est-ce que c’est possible de sensibiliser toute la chaine de diffusion de spectacle et de tournée? Que retiennent-ils de la conversation du panel et des interactions avec les participants ? Finalement, quelles sont les prochaines étapes ?

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Rideau, 2020, Nicolas Gémus, SOCAN

De gauche à droite : Jean-Philippe Sauvé (SODEC), Nicolas Gémus, Widney Bonfils (SOCAN). Photo : Vincent Champoux

Toujours dans le cadre de RIDEAU, différentes bourses ont été distribuées suite aux vitrines toujours très courues. Parmi ces bourses, la SOCAN s’est associée à la SODEC et à RIDEAU pour offrir un séjour à la Maison SOCAN à Paris à l’artiste récipiendaire du Prix du jury des diffuseurs européens, Nicolas Gémus. Ce dernier a d’ailleurs été le plus primé de l’événement, recevant également le Prix du jury ROSEQ/RIDEAU et le prix du jury Étoiles Stingray récompensant l’audace et la qualité du projet créatif d’un artiste émergent en chanson.



Le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC), en partenariat avec les East Coast Music Awards (ECMA), afin de souligner l’intronisation du célèbre auteur-compositeur-interprète folk Ron Hynes au Panthéon. Le regretté Hynes, dont le surnom est « l’homme aux mille chansons », était un maître de l’écriture avec une présence sur scène inégalée et on dit souvent de lui qu’il était un des plus grands conteurs du Canada.

Lauréat de six East Coast Music Awards, il sera honoré lors d’une cérémonie spéciale dans le cadre de l’édition 2020 du gala des East Coast Music Awards le 30 avril au Mile One Centre de St. John’s, Terre-Neuve. C’est son ami Frank Davies, producteur légendaire et fondateur du Panthéon, qui présentera l’intronisation à la famille Hynes.

« Ron Hynes est demeuré passionné par son art jusqu’à sa mort et il a inspiré d’innombrables auteurs-compositeurs terre-neuviens », a déclaré Vanessa Thomas, directrice générale du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens. « Son chapeau à large rebord et son amour pour sa province étaient légendaires, tout comme son impact sur la culture et les artistes de Terre-Neuve. »

Hynes a cumulé les succès d’estime et il a été adoré par des générations d’admirateurs tout au long de sa longue carrière, et il a continué de monter sur scène jusqu’à sa mort, en novembre 2015. Il a fait ses débuts en tant que chanteur du groupe musical et humoristique The Wonderful Grand Band avant d’entreprendre une longue carrière solo qui le verra devenir l’influence de certains des plus célèbres auteurs-compositeurs de la côte est comme Lennie Gallant et Alan Doyle, du groupe Great Big Sea, qui a déclaré « la musique de Ron était tellement empreinte de vérité, de cœur et de poésie qu’il a inspiré une véritable armée d’auteurs-compositeurs dans notre coin de pays. »

Son premier album intitulé Discovery était le premier enregistré par un Terre-Neuvien qui ne comportait que des chansons originales. Hynes est rapidement devenu une figure très en vue de la côte est et sa musique roots-country s’est répandue comme une traînée de poudre dans les maritimes, en Ontario et partout ailleurs au Canada. Les gens s’identifiaient à ses compositions d’une grande puissance.

Son titre le plus connu et le plus respecté, « Sonny’s Dream », est légendaire pour avoir été écrit en 10 minutes alors que Hynes n’avait que 25 ans, en 1976. Les paroles de cette chanson décrivent l’isolement de la vie sur « The Rock » et l’attrait du monde extérieur. Elle a touché des auditoires partout dans le monde et elle a été reprise plus de 200 fois. Désormais reconnue comme un classique du répertoire folk, « Sonny’s Dream » a été enregistrée au Canada par Allison Crowe, Corey Hart, Ryan’s Fancy, Great Big Sea, Stan Rogers, Valdy et John McDermott, tandis qu’ailleurs dans le monde, elle a été chantée par l’Américaine Emmylou Harris, par les Irlandais Mary Black, Phil Coulter et Christy Moore et aussi loin qu’en Nouvelle-Zélande par Hayley Westenra.

Il est devenu, dans les années 90, un artiste d’envergure nationale avec la parution de ses albums Cryer’s Paradise et Face to the Gale sur étiquette EMI. Il lancera par la suite trois albums indépendants, Standing in Line in the Rain, The Sandcastle Sessions et Get Back Change qui seront suivis par trois parutions sur étiquette Borealis. À mesure que sa popularité grandissait, Hynes est monté sur scène dans d’innombrables festivals folk, ainsi que sur la Colline Parlementaire et lors des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.

Hynes connaîtra un immense succès critique au cours de sa carrière et il a été finaliste 22 fois aux East Coast Music Awards, remportant six prix au total dont chanson de l’année, artiste de l’année à deux reprises ainsi que celui de l’album de l’année. On retrouve parmi ses autres distinctions le prix Genie de la meilleure chanson originale, en 1992, pour « The Final Breath » et trois prix lors de l’édition 2006 des MusicNL Awards, soit artiste de l’année, auteur-compositeur de l’année et artiste folk/roots de l’année. Artiste multidisciplinaire, il a également connu du succès en tant qu’acteur. En plus d’écrire la musique et les paroles de productions par la Mummer’s Troupe, il a fait ses débuts sur scène en incarnant le célèbre Johnny Burke dans The Bard of Prescott Street (1977) en plus d’incarner la légende du country Hank Williams dans Hank Williams : The Show He Never Gave (1980). Hynes a également été le sujet de plusieurs documentaires, dont Ron Hynes : The Irish Tour (1999) et The Man of a Thousand Songs qui a été présenté en première lors de l’édition 2010 du Festival international du film de Toronto.

Hynes a reçu le Prix National de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN), le Arts Achievement Award du Newfoundland/Labrador Arts Council ainsi qu’un doctorat honorifique de la Memorial University of Newfoundland. En 2013, il a reçu la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II, soulignant son statut d’icône canadienne et de patriote de Terre-Neuve.

Suite à la présentation pour l’intronisation de Hynes dans le cadre des East Coast Music Awards, le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens soulignera ses accomplissements au Centre national de musique du Studio Bell de Calgary. Le Centre national de musique est la demeure physique du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens et il a pour mission de préserver et d’honorer l’héritage des intronisés par le biais d’expositions qui mettent en vedette des histoires, des artéfacts exclusifs et des souvenirs uniques en leur genre.



Nous vous présentons la toute première capsule de la série Top Secrets! Dans ces capsules, les créateurs ayant réussi l’exploit de voir une ou des chansons atteindre les plus hauts sommets des palmarès BDS et Correspondants de l’ADISQ et auxquels la SOCAN a remis des plaques No. 1 pour souligner cet accomplissement, nous racontent les dessous de la fabrication de ces hits.

Alors que le Franco-Ontarien Michel Bénac de la formation LGS vient tout juste de lancer deux chansons (#Bizness et Toutes sexy), nous avons profité de son passage à la SOCAN pour lui demander de nous raconter les secrets de ses deux No. 1 précédents co-écrits avec John Nathaniel et édités par Purple Hive Music Publishing et John Nathaniel Productions inc. : Thirsty (No. 1 des palmarès BDS et Correspondants) et On perd la tête (No. 1 du palmarès BDS). Ces succès inattendus ont d’ailleurs pris la formation par surprise puisqu’elle avait d’abord annoncé sa retraite avant de constater que les radios commerciales venaient de leur ouvrir toutes grandes leurs portes. De quoi les convaincre de mettre leur retraite en veilleuse…