La Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) a annoncé que les redevances aux créateurs ont atteint un nouveau record de 14,2 milliards $ (tous les montants sont en $ CA) pour l’ensemble de la planète en 2018. Les créateurs de musique — paroliers, compositeurs et éditeurs de musique — ont ainsi vu leurs collectes de redevances augmenter de 1,8 pour cent et atteindre 12,4 milliards $, notamment grâce à une augmentation de 29,6 pour cent des revenus provenant de la sphère numérique.

Selon le Rapport annuel sur les collectes mondiales de l’organisation, les revenus provenant de l’utilisation numérique de tous les répertoires — avec en tête les services de diffusion en continu par abonnement — ont quasiment triplé depuis 2014 et représentent actuellement 17 pour cent de toutes les collectes, comparativement à 7,5 pour cent en 2014.

L’augmentation des collectes dans la sphère numérique des principaux marchés — États-Unis, France, Japon — est la principale locomotive de cette croissance mondiale. Cette croissance est également imputable aux nouvelles ententes de licences étendues entre les sociétés et les plateformes numériques, que ce soient des services de contenus comme Spotify, des plateformes sociales comme Facebook ou encore de service de vidéo sur demande comme Netflix et Amazon.

Les collectes des sociétés membres de la CISAC ont ainsi connu une croissance de 25,4 % au cours des cinq dernières années. Cette croissance du numérique et la résilience des deux autres principales utilisations — télé/radio et en direct/musique d’ambiance — continuent de contrebalancer le déclin des revenus provenant des ventes physiques.

Le directeur général de la CISAC, Gadi Oron, a déclaré « ce rapport nous offre plusieurs raisons de demeurer optimistes à propos de notre secteur. Les revenus numériques affichent une croissance impressionnante — ils ont pratiquement triplé au cours des cinq dernières années — et un fort potentiel de croissance à venir. De plus en plus de marchés voient les revenus numériques arriver en tête de toutes les sources de revenus, un signe extrêmement positif. Dans un paysage où les sources de revenus sont de plus en plus fragmentées, le rôle des sociétés à générer une valeur monétaire pour des millions de créateurs n’a jamais été aussi crucial. »

Pour plus de détails sur le Rapport sur les collectes mondiales 2019 de la CISAC, visitez le www.CISAC.org.



Dataclef, une entreprise du Groupe SOCAN, et Indian Performing Right Society Limited (IPRS) ont étendu de manière significative leur entente de service afin d’inclure des services d’arrière-guichet et de gestion des droits complets, l’administration des tarifs, les outils en libre-service pour les membres et le soutien de la marque, en plus des réclamations et du traitement des rapports.

L’Inde est un des marchés de la musique qui connaît la croissance la plus rapide au monde et le pays attire l’attention et des lancements de produits de nombreuses marques musicales nationales et internationales. L’expansion rapide de l’utilisation de la musique et des technologies en Inde signifie que les ayants droit ont besoin de solutions d’identification de musique et d’administration de redevances modernes et évolutives. IPRS, une organisation de droits musicaux tournée vers l’avenir, a déterminé que Dataclef Suite, une plateforme basée sur les ententes et entièrement configurable, était la solution idéale pour elle.

« L’entrée en vigueur de cette entente permettra à IPRS de se restructurer en société de droit d’auteur de calibre mondial propulsée par la technologie et axée sur la transparence et l’efficience », a déclaré le président du conseil d’administration d’IPRS, Javed Akhtar. « L’immense expertise de l’équipe de Dataclef au chapitre de l’industrie et des technologies fait de Dataclef Suite le choix tout désigné pour bâtir l’avenir de la gestion du droit d’auteur en Inde. »

IPRS est la seule société de droit d’auteur enregistrée en Inde pour les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique et elle s’engage à mettre sur pied des processus technologiques qui bonifieront l’engagement de ses membres ainsi que l’octroi de licences et la transparence des répartitions de redevances.

Les utilisateurs de musique indiens consomment en moyenne 21,58 heures de musique par semaine, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale de 17,89 heures. Cette moyenne combinée à l’unicité des propriétés intellectuelles musicales indiennes et aux prévisions concernant la croissance du marché pour les années à venir signifie qu’IPRS est désormais en position pour soutenir la croissance de l’économie musicale indienne et paver la route vers une gestion des droits axée sur les données et qui pourra être vérifiée.

Dataclef Suite est une plateforme basée sur un progiciel de gestion intégré (PGI) et une base de données d’œuvres massive qui offre des API (interface de programmation d’applications) flexibles, ce qui permettra d’assurer sa croissance en maximisant les paiements de redevances et en minimisant les frais d’exploitation. Les technologies de jumelage exclusives de Dataclef et sa structure d’ententes révolutionnaires sont conçues expressément pour relever le genre de défis complexes et à grande échelle qu’IPRS doit relever.

« IPRS va complètement changer la donne en ce qui a trait à la manière dont les utilisations de musique sont traitées et payées dans le marché indien de la musique », a déclaré le chef de la direction du Groupe SOCAN, Eric Baptiste. « Nous sommes ravis d’offrir toute la puissance de Dataclef Suite à IPRS, à l’économie musicale de l’Inde et aux créateurs et ayants droit de musique qui composent ce marché vivant et animé. »

IPRS et Dataclef entreprendront immédiatement leur collaboration afin de déployer et exploiter le nouvel arrière-guichet d’IPRS. Les services qui seront planifiés et évalués incluent des fonctionnalités, processus et technologies qui seront nécessaires pour lancer une société de droit d’auteur de calibre mondial à l’aide de Dataclef Suite.

« Avec Dataclef Suite, nous sommes en mesure de gérer l’échelle et la complexité des ententes de licence et de paiement du marché musical indien mieux que quiconque », a déclaré la chef des opérations de Dataclef, Janice Scott. « Le déploiement de Dataclef Suite et la détermination d’IPRS à améliorer son efficience et sa transparence grâce à la technologie permettront aux auteurs-compositeurs, musiciens et ayants droit indiens de bénéficier de perspectives financières et opérationnelles significativement positives. »



Le siège laissé vacant par le départ à l’amiable de Martine Groulx du conseil d’administration de la SOCAN vient d’être comblé par l’auteure-compositrice-interprète et productrice québécoise Vilma Avila en vertu des résultats de l’élection de 2018 et des règlements de la SOCAN.

En 2014, Vilma a fondé sa compagnie de production indépendante et entièrement composée de femmes baptisée PrimaStar Productions. Avila puise son inspiration dans la musique latino-américaine traditionnelle tout autant que dans la pop nord-américaine et son vidéoclip pour la chanson « A Bailar » a été visionné plus d’un million de fois sur YouTube. Après avoir conquis les scènes du Québec, elle a passé plusieurs mois au Panama et au Costa Rica ou elle a cumulé plus d’une centaine d’entrevues et d’apparitions à la télévision.

Sa mission : toucher le cœur du plus grand nombre de personnes possible grâce à sa musique et servir de modèle pour les femmes dans l’industrie du divertissement. Auteure-compositrice depuis l’enfance, elle cumule plus de 300 pièces lyriques. Dotée d’une créativité exubérante, Avila — qui a d’abord étudié en droit — s’est réorientée vers une carrière professionnelle en tant que chanteuse il y a plus de six ans après avoir complété une formation en chant, en composition et dans l’industrie du divertissement à l’école Prochant de Montréal.

Après un congé de maternité, elle est de retour sous les projecteurs armée d’une sensibilité et d’une assurance accrues. Sa tournée Tierras Lejanas en 2019-2020 la verra fouler les scènes du Canada, du Panama, du Mexique et des États-Unis avant de lancer son premier album plus tard en 2020. Vilma a également fondé la Fondation Alegria qui vient en aide aux enfants défavorisés du Panama.