La membre SOCAN Dolores Claman, créatrice du célèbre thème musical Hockey Night in Canada est morte à l’âge de 94 ans. Elle est morte en Espagne, environ deux ans après avoir été diagnostiquée comme souffrant de démence.

Son indémodable Hockey Night a souvent été qualifié de deuxième hymne national du Canada et elle avait reçu le Prix Empreinte culturelle lors du Gala de la SOCAN de Toronto en 2016. Sa chanson thème est gravée dans nos cœurs depuis plus de 40 ans.

Dolores Claman a composé cette pièce pour l’agence publicitaire MacLaren. Fait à noter, cette commande pour une chanson thème dédiée au hockey avait été confiée à une femme, du jamais vu à l’époque. MacLaren venait de connaître un franc succès avec « A Place to Stand, A Place to Grow », l’hymne non officiel de l’Ontario, composé par Claman, avec des paroles de Richard Morris et des paroles françaises de Larry Trudel, pour un court métrage du même nom pour Expo 67. Claman n’avait jamais vraiment regardé le hockey auparavant et s’est inspiré d’images de gladiateurs pour visualiser le jeu.

Hockey Night a été composé en vertu d’un contrat pour un « jingle » publicitaire et, initialement, la pièce comportait de brefs passages pour que l’annonceur puisse parler en voix hors champ. Ce n’est que quelques années plus tard que la pièce a été modifiée pour en faire une véritable chanson thème. En 2008, elle est devenue le sujet chaud de l’heure lorsque la CBC a décidé de ne pas renouveler sa licence pour ce thème bien-aimé et que les droits d’utilisation de la chanson ont été vendus à CTV. La CBC n’avait jamais obtenu de licence appropriée et, au départ, elle ne voulait pas non plus accorder de crédit à Claman. Elle a finalement négocié ce crédit avant d’octroyer la licence en 2008. CTV a fini par acheter la chanson, qui est toujours associée au hockey et a été utilisée lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.

Née à Vancouver, Claman a reçu une bourse d’études supérieures à la Juilliard School of Music de New York. Elle a mené une carrière prolifique de compositrice pour la publicité, la télévision, le cinéma et le théâtre. Sa société, Quartet Productions, a écrit et produit des « jingles » pour la télévision et la radio ainsi que de la musique de fond pour GM, Ford, Chrysler, Molson, Air Canada, Lever Brothers, Air France, Imperial Oil, Kentucky Fried Chicken, 7-UP, Canada Life, CN, et des centaines d’autres. Elle a remporté de nombreux prix de publicité à New York, Venise, Cannes, etc.

Claman laisse dans le deuil sa fille Madeleine Morris et son fils Michael Claman.



Paroles & Musique est ravi de transposer sa série d’articles pratiques sous forme de courtes vidéos de style questions et réponses intitulées « L’Expertise ».

 Dans cet épisode, Houtan Houdania, représentant A&R de la SOCAN, demande à Cheryl Link, directrice principale de la création de peermusic Canada – lauréat du prix de l’éditeur de l’année de la SOCAN en 2021 – « Quand un auteur-compositeur a-t-il besoin d’un éditeur de musique ? »



La SOCAN était heureuse et fière de présenter une séance d’information lors d’un atelier en ligne sur l’industrie de la musique destiné aux jeunes autochtones, le 15 juillet 2021, dans le cadre de la série estivale AIR (Artist-in-Residence) du Centre national des Arts.

Houtan Houdania, représentant A&R de la SOCAN, a expliqué comment devenir membre de la SOCAN, l’importance de devenir membre et les avantages de l’adhésion – notamment les opportunités de collaboration créative développées par notre équipe A&R. Les autres membres du panel étaient Vel Omazic, directeur général de Canada’s Music Incubator (CMI), et Alan Greyeyes, directeur artistique du festival sākihiwē.

Les Sessions AIR sont une série d’ateliers musicaux gratuits pour les jeunes, organisés par l’auteure-compositrice-interprète manitobaine Ila Barker. Chaque session est dirigée par Ila et un invité via Zoom, et les participants et les artistes sont invités à partager leur propre musique, leurs histoires et des conseils sur l’industrie de la musique dans le cadre de ce forum créatif amusant et sécuritaire. La priorité d’inscription est donnée aux jeunes autochtones âgés de 13 à 25 ans, mais les autres participants sont toujours les bienvenus si l’espace le permet.