La Fondation SOCAN a annoncé la remise de prix de composition d’une valeur globale de près de 94 750 $ à des jeunes créateurs et créatrices de partout au Canada dans le cadre de trois concours distincts qui ont attiré plus de 500 candidatures et dont les jurys se composaient de professionnels de l’industrie musicale respectés d’un bout à l’autre du pays.

« Ces prix de composition récompensent des créateurs émergents de partout au pays et s’inscrivent dans la vocation de la Fondation SOCAN de soutenir les jeunes talents d’ici et de les aider à se développer », a déclaré Charlie Wall-Andrews, directrice exécutive de la Fondation SOCAN. « Nous avons apporté quelques changements très intéressants cette année, notamment en bonifiant la valeur de nos bourses et en développant notre partenariat avec NYO Canada, ce qui offrira à certains de nos candidats la chance extraordinaire d’effectuer une résidence auprès de cet organisme. »

Créé grâce à un partenariat avec Sirius XM Canada Inc., le Concours de la Fondation SOCAN pour les jeunes auteurs-compositeurs canadiens met à l’honneur le talent des auteurs-compositeurs canadiens émergents. Des prix pour une somme globale de 25 000 $ (soit cinq prix de 5 000 $ chacun) ont été remis à Mary Bryton Nahwegahbow pour « Clegg Street », Kate Stevens pour « It’s Real », Braden Lamoureux pour « Into The Light », Christian Hudson pour « Four Leaf Clover » et William Dolan pour « Cadillac ».  

Créé en partenariat avec RBC, le  Concours de la Fondation SOCAN pour les compositeurs audiovisuels émergents met à l’honneur des compositeurs de musique à l’image de 30 ans ou moins pour des thèmes originaux ou des partitions de musique créés exclusivement pour un support audiovisuel (télévision, film, etc.). Des prix pour une valeur globale de 27 000 $ ont été remis aux gagnants des quatre catégories du concours. Les lauréats et lauréates :

Meilleure musique originale — Animation
1er prix : Stephanie Hamelin Tomala, du Québec, pour « Area 51 »; 2e prix : Alexandro Manzon, du Québec, pour « Bottle » ; et 3e prix : Marc-Antoine Gagnon, du Québec, pour « Destiny ».
Meilleure musique originale — Fiction
1er prix : Spencer Creagan, de l’Ontario, pour  « The Ballad »; 2e prix : Stephanie Hamelin Tomala, de l’Ontario, pour « What’s Within »; et 3e prix : Philippe Stebbings, du Québec, pour « Trapped ».
Meilleure musique originale — Documentaire
1er prix : Alexandro Manzon, du Québec, pour « Can You See (On Yonder Tree)? »; 2e prix : Spencer Creagan, de l’Ontario, pour « Sororis »; et 3e prix : Andrew Bennett, de la Saskatchewan, pour « Citizen ».
Meilleur thème original (initial ou final)
1er prix : Stephanie Kowal, de la Californie, pour « Year Zero »; 2e prix : Lora Bidner, de l’Ontario, pour « Beauty Between the Nothing » ; et 3e prix : Sahlia Wong, de l’Ontario, pour « Le Léon ».

Le Concours de la Fondation SOCAN pour les jeunes compositeurs vise à mettre à l’honneur des compositeurs canadiens de 30 ans ou moins pour des œuvres originales de musique de concert dans les cinq catégories suivantes : grand ensemble, ensemble de musique de chambre, solos ou duos, œuvres vocales et œuvres électroacoustiques. Des prix pour une valeur globale de 42 750 $ ont été remis aux finalistes  des cinq catégories du concours. Le Grand prix John-Weinzweig, d’une valeur de 3 000 $, couronnant la meilleure œuvre a été attribué à Michael Kim-Sheng pour « (spacebar for title) ».  Les lauréats et lauréates :

Les Prix Godfrey-Ridout, pour œuvres destinées à un nombre limité de voix avec ou sans instrumentation et/ou éléments électroacoustiques.
1er prix : Maria Atallah, de l’Ontario, pour « Mar Maroun »; 2e prix : Andrew Noseworthy, de Terre-Neuve-et-Labrador,  pour « One Stalk, One Arrow, No Stalk, No Arrow »; 3e prix : Gavin Fraser, de la Nouvelle-Écosse, pour « Into My Own » ; et Prix du jeune compositeur : Hoatian Yu, de l’Ontario, pour « ancient lament ».

Les Prix Hugh-Le Caine, pour œuvres électroacoustiques en direct ou préenregistrées destinées à être exécutées, au moins en partie, au moyen de haut-parleurs. Les œuvres multimédia et le recours à des instruments acoustiques ou à des voix, en direct ou préenregistrés, sont permis dans cette catégorie. Le principal élément doit être électroacoustique.
1er prix : Michael Kim-Sheng, du Québec, pour « (spacebar for title) » ; 2e prix : Xavier Ménard, du Québec, pour « Chasses Inouïes »; 3e prix : Matthew Horrigan, de la Colombie-Britannique, pour « taste / oh yeah I guess ».

Les Prix Pierre-Mercure, pour œuvres solos ou duos avec ou sans éléments électroacoustiques.
1er prix : Maxwell Lucas, de l’Ontario, pour « Ovum/Azoth »; 2e prix : Brandon Chow, de la Colombie-Britannique, pour « Regnvejr I Skoven » ; 3e prix : Brian Topp, de la Colombie-Britannique, pour « Ljós for Soprano, Sax and Live-Electronics »; et Prix du jeune compositeur : Hoatian Yu, de l’Ontario, pour « fragments of bach ».

Les Prix Serge-Garant, pour œuvres instrumentales composées pour trois exécutants au minimum et 12 au maximum avec ou sans la présence de chanteurs et/ou d’éléments électroacoustiques.
1er prix : Hoatian Yu, de l’Ontario, pour « Ritual I »; 2e prix : Alison Yun-Fei Jiang, de l’Ontario, pour « On Light and Birds »; 3e prix : Luke Nickel, du Manitoba, pour « String Quartet #1 »; et Prix du jeune compositeur : Adam Zolty, de la Colombie-Britannique, pour « Three Expressions for Piano Septet ».

Les Prix Sir-Ernest-MacMillan, pour au moins 13 exécutants jusqu’à un orchestre complet avec ou sans la participation de chanteurs ou la présence d’éléments électroacoustiques.
1er prix : Charles-Philipe Tremblay-Bégin, du Québec, pour « Utopia or Oblivion »; 2e prix : Hunter Coblentz, de l’Ontario, pour « Cello and Orchestra »; 3e prix : Philippe Macnab-Seguin, du Québec, pour « Seizing to be Ceased » ; et Prix du jeune compositeur : David Ko, de la Colombie-Britannique, pour « Let’s Talk About Heritage ».

Grâce à un partenariat avec NYO Canada, trois jeunes compositeurs pourront entendre leurs œuvres en concert. Il s’agit de « Noli me Tangere » de William Kuo, de la Colombie-Britannique ; « Luster » de Jared Miller; et « Phases of the Moon » de Stephanie Orlando. Un ou une de ces artistes se verra également offrir une résidence.

On trouvera plus de détails sur les lauréats des concours au site web de la Fondation SOCAN. Les dates limites d’inscription aux concours de 2019 de la Fondation SOCAN seront annoncées sur le site Web de l’organisation au cours de l’hiver 2019.



Dans cette entrevue exclusive que nous a accordée Jeremy Fisher, il nous explique comment le fait de jouer avec sa fille Elsie a fini par déboucher sur son actuel projet d’album jeunesse, Highway to Spell ainsi que de la manière dont sont ancien contrat d’édition a permis d’accroître la présence de ses chansons sur le marché.



Renée Martel donnera le coup d’envoi du 51e Festival Western de St-Tite en intronisant la célèbre chanson de son père, « Un coin du ciel » au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC), honorant ainsi l’une des plus grandes œuvres de ce pionnier de la musique country au Canada.

« Nous sommes fiers de ce partenariat avec nos amis du Festival Western de St-Tite visant à honorer “Un coin du ciel” en accueillant cette chanson emblématique au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens », a déclaré Vanessa Thomas, directrice générale du PACC. « Nous sommes ravis que Renée Martel soit des nôtres pour saluer le talent de son père et rendre hommage à l’héritage qu’il nous a tous laissé. »

Renée Martel qui donnera donc le coup d’envoi du festival en rendant hommage à la chanson dans le cadre de son spectacle intitulé Je voulais marier, le 7 septembre 2018 au Desjardins Country Club. « La grande dame du country » chantera « Un coin du ciel », la chanson qui a lancé sa carrière. « C’est la première chanson que j’ai chantée sur scène, j’avais cinq ans et je l’ai chanté avec mon père », se souvient-elle. « C’est ma chanson préférée. Si papa était avec nous aujourd’hui, ce serait l’un des plus beaux moments de la vie. J’accepte cet honneur avec fierté, mais l’honneur lui appartient entièrement, et je suis fière d’être sa fille. »

Écrite et enregistrée en 1952, la ballade country « Un coin du ciel » est devenue une véritable tradition familiale. Plusieurs versions de la chanson sont devenues des « hits », notamment la version de Renée Martel que l’on pouvait entendre sur son album du même nom en 1981, et, plus récemment, la version de 2013 que Renée chantait avec sa mère, Noëlla Therrien.

Le PACC a choisi d’honorer cette chanson parmi l’impressionnant répertoire de plus de 500 chansons et 40 albums de Marcel Martel. Marcel Martel a écrit Un coin du ciel peu de temps après sa sortie d’un sanatorium où il était traité pour une tuberculose. L’enregistrement original de cette chanson d’amour universelle était très simple et fidèle à la plus pure tradition country western.

L’une des raisons qui ont justifié le choix de cette chanson est l’impact qu’elle a eu sur d’innombrables artistes. Le classique indémodable de Marcel Martel a influencé plusieurs générations d’artistes québécois, de Patrick Norman à Paul Daraîche en passant par Isabelle Boulay, qui adorait entendre cette chanson à la radio lorsqu’elle était enfant. Quant à l’auteur-compositeur-interprète country René Turgeon, il affirme être l’un des plus grands admirateurs de cette chanson : « C’est une musique qui vient du cœur, elle est authentique et parle de vraies émotions que nous avons en dedans de nous », dit-il. « C’est une musique profondément touchante. »

Benoît Montreuil, qui préside le comité organisateur de la 51e édition du Festival Western de St-Tite, est fier d’offrir un tel moment historique à son auditoire : « J’étais ravi lorsque j’ai appris que le Panthéon et Renée avaient choisi notre festival pour ce moment unique », a-t-il déclaré. « Marcel Martel et Renée sont deux artistes au cœur de notre histoire et ils sont toujours les bienvenus à notre événement. Tous les membres de notre organisation sont fiers que cette intronisation ait lieu dans un cadre qui est si symbolique pour leurs carrières. »