Après dix années d’exploitation, il n’y a rien de surprenant que L’Assommoir soit considéré comme l’un des endroits les plus fréquentés le soir à Montréal.

L’Assommoir a ouvert ses portes en 2004 et un deuxième établissement a ouvert en 2009. Avec ces deux endroits dans la ville animée, l’atmosphère chaleureuse et accueillante du restaurant-bar continue de plaire à ceux qui reviennent du travail et à la faune de nuit en faisant appel aux DJ les plus en vogue presque tous les soirs de la semaine.

« Ici, la musique n’est pas un bruit de fond. Elle participe à l’expérience globale de L’Assommoir, » dit le copropriétaire Victor Charlebois. « La musique fait partie intégrante de notre entreprise et nous en faisons jouer dans notre restaurant depuis son ouverture. »

Pas du tout étranger au monde de la musique, l’engagement de Victor Charlebois à honorer les créateurs de musique lui vient de ses liens filiaux avec l’une des figures les plus connues du Québec, sinon la plus célèbre : Robert, son père. Eh oui, Robert Charlebois.

« Pour nous, la musique est aussi importante que les mets, les cocktails et notre personnel, »

L’un des 30 000 bars et restaurants titulaires d’une licence de la SOCAN au Canada à recevoir l’autocollant Autorisé à vous divertir dans le cadre de notre campagne, L’Assommoir affiche fièrement la vignette sur sa porte pour soutenir les créateurs de la musique que ses clients adorent.

« Cet autocollant est une source de fierté pour les clients réguliers qui l’ont remarqué, dit Victor.  Nos clients savent qu’il signifie que nous leur offrons un divertissement créatif et que nous faisons la promotion des talents de Montréal ainsi que des artistes internationaux qui émergent. »

Poussant le raisonnement un peu plus loin, Victor ajoute : « Nous soutenons nos artistes montréalais émergents tous les jeudis avec notre Son de Montréal, un événement musical dont on parle souvent dans les médias sociaux et les autres médias. C’est un événement qui amplifie la visibilité de nos artistes. »

Il n’y a aucun doute que L’Assommoir tire un avantage concurrentiel de la musique.  « Nous sommes un peu plus bruyants que les autres restaurants, mais pour nous, la musique est aussi importante que les mets, les cocktails et notre personnel, » dit Charlebois. « Tout cela nous rapproche de nos clients et les incite à revenir. »

Les copropriétaires considèrent que la musique contribue largement à rehausser l’expérience client de L’Assommoir : « Elle crée une énergie contagieuse et joue un rôle important dans l’élargissement de notre base de clients. »

« Notre slogan est Un univers à boire, à manger et à voir, et nous devrions ajouter et à écouter! » de dire le jeune Charlebois.

Pour en savoir plus au sujet d’Autorisé à vous divertir, cliquez ici.



Si la carrière du rimeur SonReal, aujourd’hui établi à Vancouver, devait connaître un jour une fin abrupte, il pourrait toujours retomber sur ses pieds en donnant des conférences motivationnelles.

Quand on lui demande à quel âge il a découvert qu’il avait un talent pour écrire des rimes, SonReal (né Aaron Hoffman) affiche un côté humble que peu de rappeurs assument.

« J’avais environ 15 ans, dit il. J’avais un minable petit micro et un ordinateur et j’ai commencé à télécharger des rythmes et à les cartographier. Mes amis ont dit que j’étais bon, alors j’ai continué. C’était pourtant absolument horrible. Le pire qu’on puisse imaginer! Mais la passion était là. »

Le rappeur s’est fait les dents dans de petits clubs de Vancouver et se considère chanceux que quelques personnes soient venues en disant qu’elles étaient accros.

« Mes amis ont dit que j’étais bon, alors j’ai continué. C’était pourtant absolument horrible. »

« Ça m’a pris du temps avant de savoir ce que j’avais à dire, comment je voulais écrire des chansons, dit-il. J’ai passé beaucoup de temps à le faire, alors quand la situation devient complètement dingue, j’assure. Si je n’avais pas chanté à micro ouvert, fait des enregistrements horribles, et créé des vidéos à petit budget, je n’en serais pas rendu là aujourd’hui. »

« Là » est un endroit où de nombreux rappeurs canadiens aimeraient bien vivre. SonReal a été en nomination à un prix JUNO dans la catégorie d’enregistrement rap ces deux dernières années. L’album en nomination en 2013, The Closer – une collaboration avec Rich Kidda débuté au n° 3 aux palmarès hip-hop d’iTunes au Canada. MTV le qualifie du « plus récent phénomène hip-hop du Canada » et la vidéo d’« Everywhere We Go » a atteint un million de visionnements sur YouTube depuis son affichage en août. SonReal est également très prolifique : il a déjà lancé trois albums en 2012 et est constamment en tournée.

Mais quelle est la source de son attirance? Il l’attribue à son « authenticité ». « Je prends le temps chaque jour de répondre à mon public, dit-il. Je prends bien soin de m’assurer qu’ils sachent qu’ils jouent le plus grand rôle dans mon aventure. Je suis tout simplement moi-même. »

Il suffit d’écouter ses paroles pour comprendre pourquoi tant de gens l’apprécient. Il peut être tour à tour arrogant, introspectif ou vulnérable – ou, selon son expression, « parlable. »

« Je pense que ce qui me sépare des autres artistes, c’est que je n’ai pas peur d’être vulnérable, dit-il. [La chanson] “L.A.” m’a été inspirée quand je suis tombé amoureux. Je voulais écrire sur ce sujet, mais d’une manière indirecte. C’est pourquoi toute la chanson se déroule sous la forme d’un “horrible jour dans la vie”, mais à la fin de chaque couplet, la chanson revient à une femme qui fait que tout va bien. »

« J’adore écrire des chansons ouvertes à l’interprétation. »

FAITS SAILLANTS
Éditeur :
S/O
Discographie : Good Morning (2008), The Stroll (2009), The Lightyear Mixtape (2010), Where’s Waldo? (2011), Words I Said (2012), Good News (2012), The Closers (2012), One Long Day (2014)
Membre de la SOCAN depuis 2009
Visitez
www.sonreal.ca

 PARCOURS :

  • « SonReal a du cœur à l’ouvrage et est innovateur. Il a une oreille précise comme celle d’un ingénieur du son et il a un cœur d’or, » dit l’auteur-compositeur, bassiste et producteur Chin Injeti, qui a travaillé avec Dr. Dre et Eminem.
  • « Mon amour des jeux de mots remonte à ma première écoute de hip-hop, » dit SonReal. « Mes idoles étaient des artistes comme Nas et Outkast.
  • SonReal dit que la vidéo d’« Everywhere We Go » lui a été inspirée par le film Napoleon Dynamite.


Comme un lapin sorti du chapeau, MAGIC! a surgi de nulle part, une mystérieuse formation dont le premier titre, « Rude », s’est classé en première position et dont les ventes atteignent deux fois le platine au Canada. La chanson joue partout au pays : à la radio, dans les magasins, les restaurants, les bars, et ainsi de suite.  MAGIC! est en fait un groupe d’auteurs-compositeurs canadiens établi à Los Angeles.

Le chanteur Nasri Atweh est une moitié du duo d’auteurs- producteurs The Messengers (avec Adam Messinger), qui a écrit pour Chris Brown, Justin Bieber, Christina Aguilera et, plus récemment, Shakira. Son album actuel comprend « Cut Me Deep », une chanson coécrite par MAGIC! et dans laquelle figure le groupe.

Quant à Messinger, il a coproduit le premier album du groupe et coécrit des chansons aux côtés de Nasri Atweh, du guitariste Mark Pelli, du batteur Alex Tanas et du bassiste Ben Spivak.

« Chaque chanson est différente, » dit l’auteur-compositeur principal Atweh. « Parfois, j’écris avec Mark, parfois seul, parfois avec Adam, mais c’est toujours l’un de nous cinq. » 

« Je savais que les gens aimeraient “Rude”, mais j’ignorais qu’elle changerait nos vies à ce point. » – Nasri Atweh de MAGIC!

Atweh a déménagé à Los Angeles avec Messinger en 2007 pour écrire et produire des chansons de façon professionnelle. Le duo a accueilli d’autres confrères torontois venus pour les mêmes raisons et Atweh a même laissé Pelli habiter dans son appartement, où ils se sont aussitôt mis à écrire ensemble. « Il jouait cet air de reggae un jour, dit Atweh, et j’ai dit mec, j’ai toujours eu envie de créer un groupe qui serait comme la version modernisée de The Police. Je me suis dit, on peut le faire Et c’est ainsi que tout a débuté. »

Ce premier air est devenu « Stupid Me », qui figure sur l’album. Puis, « Mama Didn’t Raise No Fool », une autre chanson qui s’inspire de The Police, a vu le jour. Et désormais, le groupe n’est plus une idée mais bien réel. MAGIC! a signé chez Latium Entertainment/Sony International et a fait fureur au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, tout cela dans le sillage de « Rude ».

« L’album de MAGIC! est une introduction à notre son, mais aussi à la façon dont j’ai mené ma vie amoureuse et à ma conception du monde, » dit Atweh en parlant de la différence entre les chansons de MAGIC! et celles qu’il écrit pour les autres. Musicalement, 70 pour cent est reggae, les 30 pour cent restants étant du rock soul, « mais avec une touche de reggae ».

Atweh dit que « Rude » était à l’origine la chanson la plus sombre au sujet d’une ex-petite amie, avant de devenir un coup de griffe à un hypothétique futur beau-père. « Little Girl » et « Paradise » sont « étranges » selon lui, alors que « How Do You Want To Be Remembered? » et « Let Your Hair Down » dénotent une influence plus nette de Bob Marley & The Wailers.

Décrocher la première position avec un premier titre a été complètement fou. « Aujourd’hui, en tant qu’auteur-compositeur professionnel, je connais la valeur d’une chanson, dit-il. Je sais qu’elle est super accrocheuse, mais je ne m’attendais pas [à rejoindre] tant de groupes d’âges différents… Je savais que les gens l’aimeraient, mais j’ignorais qu’elle nous apporterait tant d’argent ou qu’elle changerait nos vies à ce point. »

FAITS SAILLANTS
Discographie :
Titre/date de l’album à confirmer
Éditeur :  Sony/ATV  Music Publishing Canada
Site Web :
www.ournameismagic.com
Membre de la SOCAN depuis 2011(Tanas), 2004 (Spivak), 2001 (Atweh), 1998 (Messinger, Pelli)

Parcours

  • Au moment d’aller sous presse, la vidéo de « Rude » avait atteint 8 millions de visionnements sur YouTube
  • « Rude » s’est classée n° 2 en Australie et s’est vendue à 200 000 exemplaires
  • MAGIC! a écrit une chanson pour la coupe mondiale de la FIFA 2014 intitulée « This is Our Time (Agora e’ a nossa hora) »