Les traductions pour les articles avant l’automne 2013 ne sont pas disponibles pour le moment.

It’s been an exciting year for Carly Rae Jepsen. This peppy songstress from Mission, B.C., began her career at only 21 when she appeared on the fifth season of Canadian Idol. Placing third out of thousands of contestants, she soon caught people’s attention with her beautiful voice and positive manner. After touring across Canada with the Canadian Idol Top 3 tour, she signed a deal with Fontana/Maple Music and quickly entered the studio. Since then she has began carving her own musical identity, touring and recording her own songs. So far this year, she’s won Song of the Year awards at both the Canadian Radio Music Awards and the Western Canadian Music Awards (for “Tug of War”) and was nominated for two Junos: New Artist of the Year and Songwriter of the Year (with Ryan Stewart). And there’s a new album in the works



Contrebassiste autodidacte, Alain Bédard voit le jour à Beauport. Formé en musique classique à l’UQAM, il amorce une carrière de musicien au cours des années 1980. C’est vers la fin des années 1990, alors qu’il travaille à l’UQAM comme conseiller à la collection CD-UQAM (un petit label créé par l’université afin de promouvoir des projets de professeurs et d’étudiants) que l’idée de fonder un label jazz lui effleure l’esprit. « Personne ne s’occupait des projets de musiciens québécois et des gens de l’underground. On présentait des projets aux principales compagnies et ça ne fonctionnait jamais. J’ai pris de l’expérience en partant de petites collections internes à l’université et je me suis occupé de sonorisation dans une salle de spectacles où l’on présentait des concerts jazz. Les musiciens passaient au club et me racontaient que ce serait bien que je fonde une étiquette jazz. J’ai fini par démarrer un petit collectif et de fil en aiguille, le label a pris son envol, » raconte le musicien et éditeur.
Et quel envol ! Depuis la fondation d’Effendi Records (titre d’une pièce du pianiste américain McCoy Tyner) en avril 1999, le label jazz a fait paraître, en moyenne, une dizaine de nouveautés par année, en plus de remporter trente prix prestigieux. Aujourd’hui, il est devenu une véritable référence en matière de jazz local contemporain. Pourtant, les sceptiques furent nombreux lors des premiers balbutiements de l’étiquette. « Les journalistes écrivaient qu’on était fous de démarrer cette entreprise. C’était terriblement risqué, casse-cou. Tous pensaient qu’on allait se planter. D’autant plus qu’on misait sur de la musique originale, des créations. Finalement, on est l’un des seuls labels de jazz à avoir survécu ! Au fil des ans, les ventes ont augmenté. L’an dernier, on a atteint notre plus important chiffre de vente et cette année, j’espère qu’il augmentera encore ! » lance Bédard, la voix vibrante.

Si les choses tournent rondement au cours des premières années d’activité du label mis sur pied par Bédard et sa compagne, la chanteuse Carole Therrien, ce n’est qu’en 2002 que les Éditions Effendi naissent, et ce, après une funeste découverte. « Aucun musicien n’avait déclaré ses œuvres. Il y avait un sérieux problème. Je savais qu’il était possible d’aller chercher des revenus supplémentaires et c’est à ce moment que j’ai décidé de mettre sur pied des éditions. Depuis, on déclare les œuvres et on a effectué de nombreux contrats d’édition et même de sous-édition en France. » En effet, en plus de placer de la musique sur des projets en collaboration avec des bibliothèques et des musées, les Éditions Effendi ont prêté des titres à des pièces de théâtre, des projets de danse et même des extraits sonores diffusés à bord des avions d’Air France.

Bourreau de travail

En plus de vaquer à ses fonctions de président et fondateur du label Effendi, de jouer des rôles de chef d’orchestre, réalisateur, musicien et compositeur, Bédard se révèle aussi l’instigateur du festival Jazz en rafale. Beaucoup de chapeaux à porter pour un seul homme. « Je travaille six jours par semaine ! Il n’y a pas d’autre recette pour arriver à tout faire. Je ne compte pas les heures de travail. Je commence tôt le matin et je termine vers minuit. Comme je suis aussi musicien, parfois, j’ai des concerts les fins de semaine. Même si je suis plus souvent au bureau que sur une scène, je travaille toujours la composition. C’est une façon pour moi de relaxer et ça se fait assez naturellement. Dès que j’ai un moment de libre, c’est ce que j’aime faire. Je ne pourrais m’en passer, » avoue-t-il.

Période de transition

Malgré les difficultés économiques et l’industrie du disque qui s’étiole depuis quelques années, Effendi ne montre pourtant pas de véritables signes d’essoufflement dans un proche avenir. Après la faillite de son distributeur principal en 2008 (Fusion III), l’entreprise s’est courageusement relevée et n’a jamais regardé en arrière. Carburant à la passion jazz, Bédard compte toutefois faire paraître un peu moins d’albums à compter de l’an prochain, et ce, à cause de coupures du Conseil des arts du Canada. « Il va falloir gérer nos projets d’une façon différente. Quand ça va mal, les gens se serrent les coudes et travaillent plus étroitement. On va peut-être miser davantage sur les éditions et tenter de placer des titres dans des films, des productions audio-visuelles. Les distributeurs ont mangé leur claque. Sur notre site Web, on peut télécharger nos disques. Les choses changent. On est devenus, en quelque sorte, les distributeurs. On vit une période de transition et on va faire les choses un peu différemment car il va falloir ouvrir de nouvelles portes. Cela nécessite une collaboration encore plus étroite avec les musiciens, mais on va continuer de sortir des projets à un rythme régulier, » assure-t-il.
Renfermant approximativement 1200 titres à ce jour (et 100 albums enregistrés sur le label), le catalogue d’Effendi continuera de croître lentement mais sûrement. On permettra à des musiciens tels que François Bourassa, Michel Donato, Yves Léveillé, Yannick Rieu et Jean-Pierre Zanella d’enregistrer des projets pour le label. Alain Bédard : « Ce n’est pas l’industrie qui m’intéresse mais bien la musique, l’aspect créatif et les gens. Depuis qu’on a démarré l’étiquette, les musiciens se sont incroyablement améliorés, tant sur le plan de la scène que de la composition et de leur organisation. Ils auront toujours quelque chose à dire et nous serons à tout jamais en étroite relation avec eux. »



Les traductions pour les articles avant l’automne 2013 ne sont pas disponibles pour le moment.

Sarah Harmer’s new album — her first in five years — kicks off with the unsettling sound of crackling distortion followed by some driving electric guitar. “A new wind will blow through everything,” Harmer sings, somewhat ominously, “through everything I know.” It’s the dramatic opening of a recording that represents a stark shift away from the celebrated singer-songwriter’s last studio release, I’m a Mountain. Where that Polaris Prize-nominated album was steeped in bittersweet bluegrass, Harmer’s new oh little fire is a defiantly rockier and, mostly, happier affair.

“I’ve always loved rock music and repetitive guitars and I do think this album sounds like some of my work with Weeping Tile,” says Harmer, referring to the scrappy alt-rock band she formed in the early 1990s. “It’s definitely a departure from I’m a Mountain. The approach was quite new, and my co-producer, Gavin Brown, and I recorded it completely differently.”

For one thing, Harmer and Brown (Metric, Billy Talent) recorded much of the album in Toronto, which may explain the recording’s more rugged and urban feel, especially on urgent, peppy songs like “Captive” and “The City.” “I lived in Toronto on and off for a year and a half, I have friends and family in Toronto and my parents live on the other side of the city, near Burlington,” says Harmer. “So the city has been a part of my life for the last few years, for sure.”

This is new territory for the rural-loving Harmer, whose home in the countryside outside of Kingston, Ont., has inspired memorable songs about boat rides on lagoons and moonlit walks along wintry roads. But that’s not to suggest that oh little fire isn’t still rooted in some lyrical observations of pastoral settings: “New Loneliness” offers striking, un-city-like images of a canoe trip on a waterway, a dragonfly on a cattail and “a wandering white-tailed deer.” And the alt-country twang of “Silverado,” written by Trevor Henderson, is closer in feel to I’m a Mountain than anything else on the new album.

Harmer played drums in Henderson’s Kingston-based band Music Maul before starting work on oh little fire, where she added drums to three tracks, including opener “The Thief,” something she hasn’t done since 2004’s Juno-winning All of Our Names. She also sang backup on albums by Howie Beck, Great Lakes Swimmers and Neko Case, who returned the favour by singing on “Silverado.” But mostly, her time since I’m a Mountain was devoted to political and environmental causes, including PERL (Protecting Escarpment Rural Land), the lobbying group she co-founded. “I wasn’t super focused or in the throes of music for a long time,” Harmer admits, and her songwriting suffered. As she confesses on “Captive,” “I’m just so out of practice and distracted.”

Brown, it turns out, cracked a much-needed whip. “I’m a loiterer and Gavin’s not,” says Harmer. “I had these songs that kind of pitter-pattered around in my head and I was mulling around about how to get them across. Gavin can make decisions very instinctively and has a lot of energy, so he really pushed me to finish writing them. We were a good mix.”

As the songs came to fruition, a strong lyrical theme emerged involving embers, flames and ashes. “That’s why I called the album oh little fire,” explains Harmer, “because of the idea of keeping something burning and tending to a fire. I keep a wood stove going all the time at my house. It’s the idea of the pilot light that everyone has in them and just tending to that life force.” Romantically, she adds, without giving specifics, the album chronicles a “blazing inferno, a meltdown and then a kind of rekindling.”

Harmer’s activism sparked the song “Escarpment Blues” on I’m a Mountain and her interest in saving the Niagara Escarpment continues to run deep. “We’re trying to protect the land a couple of farms over from my parents’ where I grew up,” she says. “These are provincially significant wetlands, forests and endangered species’ habitats. Plus, there is a whole archaeological element. They just found post moulds of a 1620s longhouse and French ceramic trading beads two fields over from us. It really dramatizes history, both natural and cultural, in a way I’d never known before.”

That historical interest, Harmer reveals, may fuel future songwriting. “I’ve been learning about the Neutral Indians and a woman they called the Mother of Nations, who was the Neutral’s peace queen,” says Harmer. “She helped the Iroquois Confederacy to spread the word of peace between warring tribes. That’s a timeless message, especially with Canada’s history as a peace-keeping nation. I’d really like to write a song or two about that, if I can, in the same way that Bruce Cockburn brings so much passion to his subject matter.” Clearly, a new wind is blowing through Sarah Harmer’s world — fanning the flames of her richly creative muse.