L’Association des professionnels de l’édition musicale (APEM) conviait ses membres et autres intervenants de l’écosystème musical québécois, dont une forte délégation de la SOCAN, à sa huitième édition du Sommet musique et technologie, le 21 mars 2024, au Centre Phi, à Montréal, animée par Catherine Mathys. Comme chaque année, on y présentait une série de conférences visant à outiller les éditeurs musicaux et les autres professionnels de la musique afin de leur permettre de tirer le meilleur de la technologie. L’événement visait également à informer les participants des principales tendances et développements technologiques affectant la musique.
Le tout a débuté par un état des lieux du directeur général de l’APEM, Jérôme Payette, qui a présenté les plus récentes statistiques disponibles concernant l’origine des écoutes en ligne de musique québécoise sur les plates-formes de streaming, mettant ainsi la table pour le premier panel au sujet de la mise en valeur de la musique d’ici, auquel participaient Shanti Loiselle (Meilleures pratiques), Christian Roy (A10s) et Julie Knibbe (Music Tomorrow). Tour à tour, ils ont présenté leur projet d’étude, commandée par l’APEM, afin de mesurer la mise en valeur et la recommandation de la musique locale sur les services de musique en ligne.
Nous avons rencontré Jérôme Payette pour qu’il nous résume ces trois projets d’études et nous explique à quoi serviront les conclusions de ces études dans le contexte des consultations à venir du CRTC sur les services de musique en ligne :
Par la suite, tout juste après que Jacynthe Plamondon-Émond ait présenté une sélection d’outils technologiques d’intérêt pour les éditeurs de musique, le sujet brûlant de l’intelligence artificielle versus la loi sur le droit d’auteur a été abordé de front par Andrea Kokonis, chef des affaires juridiques et avocate générale de la SOCAN, et Stéphane Caron, associé chez Gowling WLG.
Ils ont abordé les différentes applications de l’IA, résumé les préoccupations concernant le droit d’auteur qui n’est actuellement pas protégé dans les contenus générés par l’IA, et mentionné l’état actuel des initiatives internationales en termes de législations à ce sujet. Andrea a également réitéré que la SOCAN, l’APEM, la SPACQ et l’ADISQ se sont entendus sur les principes qui devraient encadrer la législation sur l’IA que le gouvernement du Canada devra prendre en compte lorsqu’il explorera le cadre réglementaire et la politique de droit d’auteur qui s’appliqueront aux systèmes d’IA, tout en respectant les créateurs et l’expression humaine. Nous avons également rencontré Andrea Kokonis et Stéphane Caron suite à leur présentation, question d’en savoir plus à propos de cet enjeu crucial pour lequel la SOCAN entend jouer un rôle central et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler :